Il y avait un bûcheron en Abitibi qui est né à côté d'un lac magnifique que j'aimais à peindre. Il voit mon dessin, reconnaît son lac et finit par dire: "C'est vrai que c'est beau chez-nous!" Il venait de redécouvrir son environnement et moi, ma "job" était faite!
De mon entreprise de confection de vêtements à Québec, au domaine de la mode à Montréal, je peignais des personnages parce que je vivais et je travaillais au milieu de la foule. (Personnages imaginaires qui, quelquefois, finissaient par rencontrer leur double par hasard)
L’agitation et le bruit de la ville ont eu raison de moi.
J'ai donc quitté les grands centres pour travailler en forêt en Abitibi. La forêt, les grands espaces, le ciel à l'infini, la magie des lieux sauvages, et surtout, la lumière si extraordinaire du nord, m'ont accroché et je n'ai pu résister à l'envie de peindre l'Abitibi...et son silence. J'y suis restée une douzaine d'années à y vivre, presqu'en ermite, en plein bois.
Je suis pastelliste autodidacte. Je travaille toujours sur place, je plante le chevalet sur le bord des chemins ou en plein bois et même dans le banc de neige lorsqu'il le faut. J'essaie de capter la lumière qui anime toutes choses et fait vibrer la couleur qui s'en dégage. J'ai choisi le pastel sec parce qu'il s'avérait être parfait à transporter lorsque j'allais dessiner en pleine nature sauvage (pratique aussi pour déguerpir au plus vite à la vue d'un ours). Le pastel sec allie les qualités de la peinture et du dessin, il permet un travail sans interruption, pas besoin d'attendre que la peinture sèche. La couleur au bout des doigts appelle la spontanéité et le contact direct avec le papier, fait du pastel, un médium très sensuel.
Si je sors des sentiers battus c'est pour découvrir d'autres horizons, d'autres lieux, un point de vue différent de ce qu'on a sous les yeux tous les jours. Je ne crois pas réinventer quoi que ce soit. Je considère que l'artiste est un peu comme une des cartes du tarot; le Pendu:« il est pendu par un pied, la tête en bas, les bras croisés et il regarde le monde sous un autre angle».
Aujourd'hui je plante mon chevalet sur le bord du fleuve dans la région de l'Isle Verte. Depuis l'automne 2005, j'y suspends mes œuvres. De Kamouraska à Rimouski, je découvre des paysages fantastiques. Les montagnes, le fleuve, sa force tranquille, l'estran, son calme et sa mouvance, me fascinent.
LES DIAPORAMAS : MALHEUREUSEMENT QUELQUEFOIS, ILS CONTIENNENT DES IMAGES ÉTRANGÈRES. UN PROBLÈME AVEC LE BLOG QUE JE NE PEUX RÉGLER DÉSOLÉE, IL FAUT CLIQUER SUR LE DIAPORAMA ET ENTRER DIRECTEMENT DANS L'ALBUM MERCI
EXPOSITIONS SOLO
PATINE ET PASTEL
Meubles anciens et pastels
salle Adélard Godbout
St-Éloi
2005
Y A L'ARABIE SAOUDITE ET L'ABITIBI MAOUDITE
Paysages de l'Abitibi
Isle verte
2006
RENDEZ-VOUS SUR LA BANQUISE
Au coeur de juillet avec la pêche blanche
comme thème
Isle verte
2006
SYMPOSIUM DE KAMOURASKA
2006
D'ESKERS EN ESTRANS
Vues d'Abitibi et du Bas du Fleuve
Grand Théâtre de Québec
2007
BOIS D'OEUVRE
L'arbre dans son rapport entre le ciel et la terre, exposition
à la maison de la Culture de Rivière-du-Loup
2008
GROSSE-ILE,J'AVAIS ENCORE QUELQUE CHOSE À DIRE..
Hommage aux disparue de l'ile de quarantaine en 1847,
Montmagny
2009
GROSSE-ILE, J'AVAIS ENCORE QUELQUE CHOSE À DIRE
Maison de la culture Rivière du loup pour le printemps 2011
Meubles anciens et pastels
salle Adélard Godbout
St-Éloi
2005
Y A L'ARABIE SAOUDITE ET L'ABITIBI MAOUDITE
Paysages de l'Abitibi
Isle verte
2006
RENDEZ-VOUS SUR LA BANQUISE
Au coeur de juillet avec la pêche blanche
comme thème
Isle verte
2006
SYMPOSIUM DE KAMOURASKA
2006
D'ESKERS EN ESTRANS
Vues d'Abitibi et du Bas du Fleuve
Grand Théâtre de Québec
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BOIS D'OEUVRE
L'arbre dans son rapport entre le ciel et la terre, exposition
à la maison de la Culture de Rivière-du-Loup
2008
GROSSE-ILE,J'AVAIS ENCORE QUELQUE CHOSE À DIRE..
Hommage aux disparue de l'ile de quarantaine en 1847,
Montmagny
2009
GROSSE-ILE, J'AVAIS ENCORE QUELQUE CHOSE À DIRE
Maison de la culture Rivière du loup pour le printemps 2011
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